L’ostéopathie et la kinésithérapie sont complémentaires mais totalement différentes (l’un très globaliste et l’autre rééducatif plus ciblé).

Le masseur-kinésithérapeute travaille sur prescription médicale et s’occupe de la rééducation de personnes souffrant de divers traumatismes suite à des accidents (de la route, de sport ou de travail), de paralysies, de maux de dos, de troubles neurologiques, de difficultés respiratoires... Il fait effectuer au patient une série de mouvements, avec ou sans matériel (ballon, haltères...) dont il surveille et corrige l’exécution. Il peut aussi pratiquer des massages qui visent à soulager la douleur. La kinésithérapie est pratiquée par un praticien formé en 4 ans après une préparation au concours d’entrée et qui a obtenu un diplôme de santé.

La chiropraxie, est surtout axée sur la colonne vertébrale pour effectuer des manipulations.

L’approche ostéopathique considère le patient dans sa globalité. L’ostéopathe recherche en effet la cause des pathologies, qui peuvent parfois être à distance (problème de cheville entrainant des douleurs de dos) ou parfois d'origine traumatiques anciennes (accident de voiture, chute de ski, fracture du coccyx dans l'enfance), et les traite.

Si la majorité des patients consulte un ostéopathe pour des problèmes vertébraux, les demandes concernent aussi le domaine ORL, les douleurs consécutives à des entorses, les névralgies mais également les problèmes digestifs ou les maux de tête. En effet, le champ d'action de l'ostéopathe englobe les pathologies articulaires, viscérales et de l’extrémité céphalique, d'origine mécanique, associées à une augmentation de raideur.

L’ostéopathie étant une profession de première intention, non prise en charge par l’assurance maladie, une consultation ne nécessite donc pas d’ordonnance.

L’ostéopathie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. L’ostéopathe ne prend donc pas la carte vitale. Par contre, si la mutuelle ou assurance privée du patient rembourse la séance, l’ostéopathe lui fournit une facture que le patient envoie dans un second temps à sa mutuelle.

Un soulagement apparait généralement dés la première consultation. Pour certaines pathologies, une séance peut d’ailleurs suffire à faire disparaître les douleurs ou gênes fonctionnelles.

Cependant cette situation n’est pas toujours envisageable : en général les troubles mécaniques sont installés depuis un certain temps.

La chronicité de ces troubles rend les résultats de la première séance moins miraculeux. Une seconde voire troisième séance pourront être nécessaire pour soulager le patient.

Il faut cependant noter qu’après chaque séance une amélioration (moins de douleur, moins de raideur) doit être ressentie par le patient.

L'Ostéopathie n’a aucune raison d’être dangereuse si elle est exercée par un ostéopathe D.O., diplômé donc compétent. Il sait adapter ses techniques en fonction du patient. De même, il ne pratiquera aucune manipulation s'il considère que cela peut générer un trouble supplémentaire de l'état de santé du patient.

Souvent, notamment pour les cas aigus, l’action complémentaire du traitement médicamenteux et ostéopathique s’avère très efficace.

Par contre, en l’absence de traitement ostéopathique, l’augmentation de raideur articulaire persiste, le métabolisme des tissus articulaires est altéré et donc fragilisé. Le corps est capable de compenser jusqu'à un certain point mais si des facteurs aggravants (stress, hygiène de vie,..) interviennent, le lumbago, l’entorse,… se reproduira et s'accentuera si les pertes de mobilité ne sont pas réduites.

L'arthrose est une pathologie dégénérative du cartilage articulaire. Le traitement ostéopathique sur l’arthrose permet de limiter l’augmentation de raideur articulaire associée et de réduire la douleur lié à celle-ci.

Si vous avez effectué des examens (radiographies, IRM/scanner,…) en rapport avec votre motif de consultation, il est important de les apporter à l’ostéopathe lors de la première séance.